lundi 17 novembre 2008

L'homme qui plantait des arbres ...

Nous avons fait la connaissance de Guido chez lui, à Punata. Il a co-fondé et anime l'association CIAPU (Communidad Internacional de Apoyo a los Pueblos Unidos), qui travaille sur un projet de reforestation de la vallée de l'Alto, au centre de la Bolivie.

Ancien assistant parlementaire d'un sénateur à La Paz, Guido a tout plaqué pour revenir dans son village natal animer ce projet. On vous laisse lire son site internet qui présente fort bien les enjeux de la déforestation dans la région :
http://www.ciapu-bolivia.org/accueil.html

Mais il est extrêmement difficile, en Bolivie, de trouver des fonds pour ce type de projet. Il dépend donc uniquement des volontaires qui le rejoignent, de leur travail et de l'argent qu'ils laissent. Et, malheureusement, les volontaires ne se bousculent pas cette année. C'est une source de difficultés pour lui et cela l'a obligé à reprendre un travail à mi-temps, comme conseiller technique de la réforme agraire pour les paysans du coin.

Mais, mine de rien, son projet avance quand même et déjà un millier d'arbres ont été plantés sur les montagnes alentours.

Les infrastructures sont aujourd'hui très simples ...

... mais suffisent pour lancer la prochaine campagne de plantation, en décembre.

Avec, entre autres, des eucalyptus que nous avons semé dans cette "nurserie", les premières plantations de cette campagne.





Mais, pour accélerer le rythme, Guido met en oeuvre une nouvelle "nurserie", une grande serre qui lui permettra de faire démarrer ses pousses dans de meilleures conditions et de manière plus massive.
Alors, nous avons prêté main-forte en nous transformant en manoeuvres sur le chantier, sous les ordres du maître Luis...

... on a appris ainsi à gâcher du béton et couler des fondations à la mode bolivienne.

Et le dimanche, nous avons eu notre pause culturelle, en allant visiter avec Mirta, l'épouse de Guido, les villages des environs.



Heureux moment de repos, parce que le lundi, deux mille briques nous attendaient sur le chemin, à transporter dans le champ. C'était d'autant plus dur que Thierry avait traduit "ladrillo" par "fer à béton". Beaucoup moins lourd qu'une brique, évidemment.

Mais cela c'est fait tranquillement, en se ménageant des pauses régulières, toutes les 500 briques.


On pourrait, certes, se dire qu'il y a plus écolo comme action que de couler du béton mais le travail de cette toute petite association est admirable et extrêmement rare et difficile ici, Guido et sa femme très attachants et nous n'avons pas regretté la semaine passée parmi eux.

Nous avions craint un moment de traverser la Bolivie comme de simples touristes, sans rien vraiment voir des réalités du pays et des ses habitants et cette escale à Punata nous a évité cela. Cette semaine partagée avec cette famille sera un des meilleurs moments de notre traversée de l'Amérique du Sud.

Et si, des fois, vous passiez dans le coin, n'hésitez pas...



Safira, la chienne qui a dressé les poules...


ou l'inverse, on ne sait plus trop !

¡ Feliz Cumpleaños Ginette !

4 commentaires:

  1. Excellente rencontre! merci de ns la faire partager!
    bises à vous 2!
    Xav.

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  2. Paysages magnifiques, hospitalité hors pairs, des personnalités inoubliables,...
    Sachez que vu de notre "bout de l'Europe", rien qu'en vous lisant et en regardant vos photos, on s'y croirait...En rêvant bien!!!
    Pour ma part, vos photos me donne le soleil et la chaleur qui nous manque.
    Je vous suis tout les jours et je suis comme "Sab", ce serait ennuyeux de lire toujours les mêmes comm.
    Votre jeu du "qu'est ce que c'est?" m'a pris la tête et vous pourriez en refaire...
    Ici, presque tout va bien...
    Au plaisir de vous revoir tous les 2 en super forme et à bientôt dans les "com.".
    Manou

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  3. Et au fait, vous êtes contents?
    Parce c'est pas tout ca (ouais je sais mais je trove pas le zigouigoui à mettre sous le "c")...(damned! je trove pas le "u" non plus ....bref...)
    DONC JE DISAIS C4EST PAS TOUT CELA§(ventrebleu, c'est un mauvais jour! mais revenons à nos moutons: c'est pas tout cela les z'amis, mais l'heure du bilan approche, je voulais pas le mettre sur le tapis de souris, mais vous nous avez quand même abandonnés à notre triste sort pendant un an pour courrir le monde malade de la bourse. Vous vous êtes ennivrés de splendeurs et de gaz d'échappements et va falloir raccrocher les valises.Z'en avez bien profité? Ben continuez!
    Alors? Les boules?

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  4. Ok ça va... Si vous ne pouvez même plus nous manquer, on arrête de le dire. Au fait, qui est-ce qui cherche à savoir si on est content de notre voyage ??? Qui est ce z'anonyme ? Biz à tous et à chacun.

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