Machacuyacu et la forêt amazonienne

Après les Mongols et les Akhas du Laos, nous sommes, à nouveau, partis à la rencontre d'un
peuple particulier, les indiens Kitchwa d'Amazonie.

Vous les connaissez déjà, au moins de nom puisqu'une grande marque de matériel de sport le leur a emprunté.
On réfléchit ..... et oui, en français, on les appelle les Quechuas !

Pour cela, nous nous sommes rendus dans la communauté Machacuyacu, qui pratique le tourisme communautaire dans le cadre du réseau Ricancie depuis près de 20 ans.
Cette forme de tourisme est organisée autour du partage, par l'ensemble de la communauté, des charges et des bénéfices liés à l'accueil de touristes.
Ainsi, le travail (construction des cabanes, cuisine, guidage, artisanat...) est divisé entre chaque famille et les bénéfices sont consacrés à des projets touchant l'ensemble des habitants du village : éducation (garderie et école), protection de l'environnement, amélioration des infrastructures ...

L'idée-force est que la manne touristique doit profiter à tous, de manière égale, et non pas seulement à une famille ou deux.

Après une petite heure de camionette depuis Tena, nous sommes donc arrivés au centre de la communauté.

C'est en fait un espèce de centre névralgique où se trouvent l'école, le magasin, la salle de réunion/ salle des fêtes, la garderie, le lodge des touristes .... et autour duquel, noyées dans la forêt, sont éparpillées les maisons.

L'école

Notre palace

La famille de Carlos, qui était chargée de notre accueil...

et qui nous a offert la boisson traditionnelle, la Chicha.

La cuisine

Nous avons pu assister et participer à plusieurs moments de la vie quotidienne des habitants. En particulier à l'étrange céremonie de la Guayusa, entre quatre et cinq heures du matin, où la famille organise le travail de la journée autour d'une étrange boisson chaude.

Autre temps, une démonstration de fabrication artisanale : ou comment faire un bracelet à partir d'une feuille de cactus et de graines d'anamora... occupation des jours de pluie, d'après notre guide.
On commence par râcler la feuille...

... pour en récupérer les fibres ...

... à partir desquelles on tissera une ficelle étonnamment solide...



Reste ensuite à percer les graines à la chignole ...

... puis créer son bracelet, évidemment unique !



Autre distraction, la chasse à la sarbacane ...

... ou le plongeon dans la rivière. Tout le monde remarquera qu'avec courage, nous avons essayé la première ... mais pas la seconde.
Par contre, les mômes du village, eux, n'ont pas hésité ...



Juste avant le bain, un petit peu de football...

... ou de bac à sable pour les plus petits. De belles après-midi, puisque l'école ce n'est que le matin.
Pour les enfants de Carlos, il y a une petite contrainte supplémentaire : aider un petit peu leurs parents ...

La veille de notre départ, nous avons vécu un petit moment d'échanges culturels où chacun a pu présenté une chanson ou une danse de son pays. En voilà une petite vidéo :




Mais le clou du spectacle reste quand même la balade en forêt, que l'on appelle ici "la Selva", ou pour Thierry, l'Enfer vert !

Avec donc des arbres et des rivières ...

El río Napo au loin

Une maison isolée

El arbòl gigantesque, le bien nommé...

... des fruits et des fleurs ...

Le cacao

... dont une petite plante particulièrement rigolote et que l'on avait déjà croisé au Vietnam, le Mimosa Pudica ....


... puis des animaux sympas ...

Sourire spécial photo !

... et beaucoup moins sympas ...

Vous ne le voyez pas ... ?

... mais pourtant il est bien là !

Termitière dans une maison ... on les garde car elles secrètent naturellement du "repellent" contre les moustiques....

Dont nos amis les araignées ...



et notre visiteur d'un soir (dans la salle de bain...) qui voulait peut-être venger celui que Sophie a mangé à Pekin ?